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Cynthia Fleury est extraordinaire.

Quand elle perdit son courage « comme on perd ses lunettes », elle expérimenta le découragement dans ce que ce sentiment a de plus engourdissant et annihilant : brutalement, elle s’effondra.

De cet effondrement, elle extirpa La Fin du Courage, un lumineux essai philosophique pour convertir le découragement en reconquête de l’avenir.

Pourquoi parler de courage, ici et maintenant ?

« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. Le courage est la vertu inaugurale du commencement », Vladimir Jankélévitch

Bénévole dans une association qui accompagne les personnes en grande précarité dans le retour à l’emploi, je mesure la solitude extrême et l’extrême sentiment d’isolement nés de l’expérience d’abandon qu’est le découragement profond.

A une autre échelle, toute personne, confrontée plus ou moins violemment à une situation professionnelle difficile, nourrit un sentiment de découragement érosif et destructeur.

Ce matin, une jeune femme m’a contactée sans avoir la moindre idée de ce que je pourrai faire pour elle : découragée après de nombreux revers professionnels, elle avait besoin de parler et, plus encore, d’être écoutée.

Pour retrouver le courage d’avancer.

Parce que recruter est d’abord une sensibilité au vivant, une présence à l’autre qui exige de se questionner sur ses ressorts essentiels, parler de courage dans l’écosystème professionnel me semble tout à coup plus nécessaire que jamais.

Le courage (poétique) ? O Captain ! My Captain !

Composé par Walt Whitman en hommage à Abraham Lincoln, assassiné en avril 1865, « O Captain ! My Captain » est un poème grandiose sur l’engagement et le courage, popularisé par le Cercle des Poètes Disparus et son charismatique « Capitaine » Keating, admirablement interprété par Robin Williams.

« Tout ça avait pour but d’illustrer le péril du conformisme et la difficulté de préserver vos convictions, quoi qu’en pensent les autres. Nous avons tous besoin d’être accepté, mais soyez persuadés que vos convictions sont uniques, les vôtres, même si on les trouve anormales ou impopulaires, même si le troupeau dit « C’est maaaaaaaaal ». Robert Frost a dit : « Deux routes s’offraient à moi, et j’ai suivi celle où on n’allait pas, et j’ai compris toute la différence », Capitaine Keating/Robin Williams

Et si Robin Williams figurait, plus qu’un professeur illuminé et excessif, aux méthodes éducatives iconoclastes, le manager de demain, déterminé à « forger des esprits libres », à révéler les potentiels et à réhabiliter la confiance sans faire appel à l’humiliation ou aux brimades en appelant au courage anticonformiste d’être soi ?

Ce film, qui bouleversa une génération entière (la mienne) et que les moins de 20 ans n’ont pas eu le bonheur de connaître, est ainsi un plaidoyer pour le courage au sein d’une organisation momifiée par les traditions séculaires, le poids écrasant des codes sociaux et culturels et la peur immense du changement.

Pour ce Capitaine qui leur donnera le courage de la transgression, de la liberté morale, de la joie, de l’amour et de la philosophie, ces élèves-matelots transfigureront leur monde pour le faire vibrer d’enthousiasme, d’espoir et de vie.

« Profitez du jour présent mes amis, que votre vie soit extraordinaire », Capitaine Keating/Robin Williams

Le courage (pragmatique) ? Tech for good et autres bonnes intentions organisationnelles.

Professionnellement, le courage individuel est le socle de l’existence harmonieuse et de la croissance durable des organisations, ce qu’il appartient aux managers de favoriser en adoptant les pratiques les plus vertueuses.

Cynthia Fleury évoque ici « 3 grandes pratiques » à mettre en œuvre pour permettre aux collaborateurs de retrouver le ressort intrinsèque du vrai courage :

1. Libérer la parole : Point de courage sans liberté d’expression. Libérer la parole, même discordante, devient alors un enjeu managérial majeur dans l’intention de cultiver le courage en entreprise : pour des collaborateurs foncièrement courageux, il faut les autoriser à parler ! Cette libération de la parole au sein de l’organisation va alors exiger la pratique de 2 types d’activités complémentaires :

  • Stimuler les conversations « courageuses » en valorisant le parler vrai, sans langue de bois, seul susceptible de créer du lien qualitatif grâce à des échanges authentiques. Le manager devra notamment identifier et maintenir les « conversations tues » qui vivent en entreprise sans être ouvertement exprimées (ainsi, celles relatives aux rémunérations).
  • Protéger les voix discordantes dont l’impact négatif est universellement redouté mais dont la vigueur stimule les débats et nourrit l’évolution de l’organisation à la condition pour le manager de construire autour de ces dissonances un sens supérieur à partir d’une compréhension en profondeur du fonctionnement du collectif.

2. Faciliter l’entraînement régulier au courage, parce que le courage est un muscle à travailler quotidiennement. Le manager devra alors veiller à créer un environnement où les collaborateurs résisteront à la lâcheté, en développeront une conscience aiguë, la combattront avec conviction. A titre d’exemple et en matière financière, le renforcement des mesures formelles et mécaniques de Compliance contribue à retrouver le courage d’agir, seul susceptible de redonner confiance, à l’intérieur comme à l’extérieur des institutions financières.

3. Restaurer un contrat de confiance entre l’entreprise et citoyens : ce matin, toute la planète business s’est réveillée au vacarme de la chute de l’icône Carlos Ghosn, auparavant Imperator de l’industrie automobile et désormais fraudeur fiscal d’envergure. Illustration éminemment éclatante des dérives de l’entreprise qui, à l’image de la société tout entière, se bloque. Le courage devient alors enjeu de survie pour les organisations, porté par de plus en plus de dirigeants faisant le pari d’un capitalisme plus équitable en fédérant et repensant des notions-clés pour leurs entreprises :

  • La croissance à l’aulne de l’éthique : ré-articulant progrès technique et avancées sociales, ces leaders militent pour l’innovation sociale et se (re)connectent au collectif.
  • la propriété à l’heure de la responsabilité : dans le sillage de grands patrons (Emmanuel Faber pour Danone par exemple) ou de penseurs majeurs (Pierre-Noël Giraud pour ses travaux sur les inégalités), ces leaders affirment que la vraie responsabilité des actionnaires est désormais de contribuer positivement à la société. Le sommet Tech for good organisé par le Président Emmanuel Macron à l’Elysée le 23 mai dernier, réunissant une soixantaine des plus grands dirigeants et acteurs de la high-tech mondiale, a ainsi ambitionné de les convaincre de s’engager en faveur des « biens communs » (éducation, emploi, santé…) et le Web Summit de Lisbonne, événement européen de référence pour le monde de la tech, a donné, il y a quelques jours et en réponse à ce mouvement, une place timide certes mais réelle aux enjeux environnementaux et sociétaux les plus préoccupants.

Autant de façons pour les leaders de s’initier (enfin) au courage.

Chez Goorou, on aime passionnément le courage. A bon entendeur… 🙂

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